La région de Chocó est une des régions les plus éloignées de Colombie. En effet, elle est majoritairement couverte de forêts vierges et ouverte sur l’Océan Atlantique et l’Océan Pacifique, de ce fait elle possède indubitablement une biodiversité exceptionnelle. Il n’est donc pas très étonnant, qu’elle soit qualifiée de véritable paradis notamment en ce qui concerne l’observation de la baleine à bosse.
Baleine à bosse ?
La baleine à bosse est une espèce particulière de cétacés aisément reconnaissable de par sa taille. Vous me direz, rien de très surprenant pour une baleine jusqu’ici…. Pourtant, le corps de la baleine à bosse est particulièrement massif. D’autre part, elle se distingue de ses congénères par le fait que la partie supérieure de son corps soit noire et que sa partie ventrale soit quant à elle plutôt blanchâtre.
De nature curieuse, elle ne craint pas l’être humain et se laisse volontiers approcher par les bateaux et n’hésite pas à sauter hors de l’eau en leur présence… pour le plus grand plaisir de tous les amoureux de l’écotourisme et du whale-watching !
Pourquoi à Chocó plutôt qu’ailleurs ?
Les eaux tropicales de la région de Chocó (température moyenne d’environ 25 degrés Celsius) font d’elle un lieu de prédilection pour la reproduction de la baleine à bosse dont les villes de Nuquí et Bahia Solano sont les vitrines.
C’est donc entre juillet et octobre, après avoir parcouru un voyage d’environ 8 000 kilomètres que la baleine à bosse ainsi que ses congénères viennent donner naissance à leurs baleineaux. La baleine reste ainsi sur place pendant environ 4 mois afin que leur petits deviennent assez forts et soient en possibilité de survivre dans des eaux bien plus froides jusqu’à leur retour l’année suivante.
Célia TROCHON